La Renouée du Japon, une plante agressive...
Cette plante, poussant en milieu humide, bien que vendue en pépinièriste (et prisée de certains apiculteur pour sa floraison en grappes de petites fleurs blaches très précoce (début du printemps) est catégorisée comme l’une des 100 pires espèces envahissantes par l’Union internationale pour la conservation de la Nature.
En effet, grâce à son agressivité, elle étend rapidement ses grandes feuilles. Elles forment une couche épaisse et font de l’ombre aux autres plantes, plus petites, qui ne peuvent plus pousser. Elle impacte ainsi la flore et, par conséquent, la faune indigène en très peu de temps. De plus , elle peut diffuser des substances toxiques aux autres plantes dans le sol.
La renouée du Japon peut pousser jusqu’à trois mètres, et ce, en partant d’un rhizome de la taille d’un ongle, s’implantant parfois dans de petits creux autour des routes, entre les murs humides... Elle accélère l’érosion des bords de rivières et des berges lorsqu’elle s’y implante, uniformise les paysages et limite l’accès à des zones anciennement praticables pour des activités humaines ou animales…
Pour lutter contre cette invasion, très peu de moyens sont à notre disposition : l’arrachage très précoce des pousses, le fauchage (4 fois par an, plusieurs années de suite) et le séchage des déchets de coupes puis leur envoi en déchetterie, et l’occupation des terrains susceptibles d’accueillir cette plante avec d’autres plantes locales vigoureuses